JOYCE CINÉMA

LA JOURNÉE DU THÉÂTRE EN CÔTE D'IVOIRE

Le Théâtre, art d la représentation d’un drame, d’une comédie ou encore d’une histoire commune à un peuple ou un état, cette branche du 7^ème art ivoirien est souvent léguée au second rang dans les sociétés africaines. Vu sur le plan ludique par celles-ci depuis belle lurette, le théâtre joue en effet un rôle important dans la civilisation et l’éducation de l’homme. Il est mémoire et reprend peu à peu de l'audience auprès du public Ivoirien. Une journée entière lui a été consacrée le samedi 27 mars 2021 à l'Institut National Supérieur des Arts et de l’Action Culturelle (INSAAC) de Cocody-Abidjan. Ce fut un moment de rencontres et de rendez-vous avec les professionnels du secteur, les étudiants et surtout le public dans le strict respect des mesures barrières contre la COVID-19.

Nous vous invitons à revivre cette belle journée de la dramaturgie en images.

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La NISA : ‘‘Les Oscars’’ du cinéma Ivoirien

Révélée au grand public pour la première fois le vendredi 17 Mai 2019, la 2^ème édition de la Nuit Ivoirienne du Septième Art et de l’Audiovisuel en abrégée NISA 2021 a tenu toute ses promesses le samedi 27 Mars 2021 à SOFITEL Abidjan Hôtel Ivoire ; après une année d’absence dû au COVI-19. Crée en 2018 par la Conférence des Producteurs Audiovisuels de Côte d’Ivoire (CPACI) présidée par Patricia Claude KALOU, la NISA est un évènement de distinction et de remise de prix qui réunit autour de lui tous les acteurs du 7^ème art Ivoirien. Cette 2^ème édition a vu la présence effective du dramaturge, metteur en scène, auteur de pièce théâtrale et acteur Ivoirien, ASSANDE Fargass Attoukora, invité spécial de la cérémonie. Il a joué dans les films et séries comme : L’œil du Cyclonede Sékou TRAORE, CACAO et LUPIN… distingué par le prix d’honneur de la NISA 2021, ASSANDE Fargass, est un ‘‘activiste’’ qui milite nuit et jour pour hisser très haut les couleurs du drapeau du 7^ème art Ivoirien. À cet effet, le palmarès de cette cérémonie de la 2^ème édition de la NISA se présente comme suit :

- NISA D’OR 2021 :

Idriss DIABATE pour son documentaire ‘‘ELOGE DES MILS’’. Il succède ainsi à Alex OGOU.

- Prix d’honneur des pionniers :

· Feu Désiré ECARE, 1^er réalisateur ivoirien à obtenir un prix au cinéma

· Leonard GROGUHET, icône de la culture et de l’audiovisuel Ivoirien

- CATEGORIE DOUCMENTAIRE

· Prix du meilleur documentaire court métrage :

‘‘Les enfants charognards’’ de Mohamed Aly DIABATE

· Prix LONACI du meilleur documentaire long métrage :

‘‘Éloge des Mils’’ d’Idriss DIABATE

- CATEGORIE SERIE TELEVISUELLE

· Prix du meilleur scenario original :

Casimir GUELATE pour Babadongo, Les coups de la vie

· Prix du meilleur chef opérateur série télévisuelle :

Moustapha SAM pour Aphasie

· Prix ORANGE de la meilleure interprétation masculine :

Bamba BAKARY dans Assinie

· Prix ORANGE de la meilleure interprétation féminine :

Marie-Josée NENE dans Babadongo, Les coups de la vie

· Prix du meilleur réalisateur :

Erico SERY pour Assinie

· Prix ORANGE de la meilleure série :

‘‘Assinie’’ d’Erico SERY

- CATEGORIE CINEMA

· Prix de la meilleure fiction court métrage :

‘‘Vices’’ de Kan Fulbert KONAN

· Prix du meilleur scenario original fiction long métrage :

Fatim DIABY pour ‘‘Résolution’’

· Prix du ministère de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes du meilleur chef opérateur fiction long métrage :

Samuel OUEDRAOGO pour Résolution

· Prix de la meilleure interprétation masculine :

Ange Éric N’GUESSAN dans Jusqu’au bout

· Prix de la meilleure interprétation féminine

Evelyne ILY JUHEN dans Résolution

· Prix du meilleur réalisateur

Boris OUE et Marcel SANGNE pour Résolution

· Prix de la banque populaire de la meilleure fiction long métrage

‘‘Résolution’’ de Boris OUE et Marcel SANGNE

- CATEGORIE SPECIALE

· Prix du ministère de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes du meilleur espoir :

Jessica BAMBA dans Assinie

· Prix CPACI du meilleur producteur :

Owell BROWN d’ICOAST MOVIE

Prochain cap, la 3^ème édition de la NISA prévue en 2022.

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LE RENDEZ-VOUS DU 7ÈME ART AFRICAIN, LE FESPACO 2021 REPORTÉ

Initialement du 27 février au 06 mars, l’édition 2021 du Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou (Fespaco) est reportée à une date ultérieure à cause du Corona virus (Covid-19). La nouvelle est tombée suite au conseil des ministres burkinabè du vendredi 29 janvier 2021.

« Au regard de la situation sanitaire liée à la maladie à coronavirus, tant au plan national qu’international, il sera difficile de tenir le Fespaco à bonne date », a déclaré Ousseni TOMBOURA, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. Par mesure de précaution, il a souligné à la suite de sa déclaration qu’il sera difficile de fixer une nouvelle date vu le nombre de cas, et de monde que réunir ce festival.

Quant à Alex Moussa SAWADOGO, délégué général du Fespaco, a signifié l’impact de la Covid-19 sur les productions cinématographiques : « Vous savez que pour la plupart des films africains, la post-production se fait dans les pays du Nord et la situation sanitaire actuelle a empêché plusieurs producteurs et réalisateurs d’effectuer le déplacement dans certains pays africains. Des pays où l’attention était plutôt focalisée sur la lutte contre la pandémie. C’est donc, tout le secteur cinématographique qui en ai impacté ».

C’est donc une décision qui vient freiner l’élan de l’industrie cinématographique y compris les métiers qui y sont rattachés comme le Tourisme.

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LA RELEVE DU 7ème ART IVOIRIEN ASSUREE

La 2^ème édition de la Nuit Ivoirienne du Septième Art et de l’Audiovisuel (NISA), organisée pour valoriser et promouvoir les réalisations et acteurs du cinéma ivoirien se tiendra du 12 au 20 Mars 2021 à SOFITEL Abidjan Hôtel Ivoire.

À cet effet, plusieurs nominés à travers des catégories en font l’objet. C’est dans ce canevas que s’inscrivent cinq (05) jeunes réalisateurs qui font parler de leur talent dans la catégorie Cinéma, pour le Prix de la meilleure fiction court métrage. Il s’agit des films :

- VICES de Fulbert Kan KONAN,

- MON ERREUR de Nina Estelle OTOFA,

- LE BIENFAIT, KOUAKOU N’Goran Fidèle

- RECORD G de DABOUDE Jean Thibaut,

- Et, CITATION de KAKAYE Malyka Andréa

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DU DOCUMENTAIRE À LA FICTION

Après le succès du film documentaire "LIÉS À VIE" qui raconte l'histoire d'un jeune dépendant de la drogue, la jeune réalisatrice ivoirienne Malyka KAKAYÉ refait surface avec une fiction de 13 minutes intitulée CITATION. Ce court-métrage qui raconte l'époque coloniale nous laisse sans voix avec l'incroyable jeu d'acteur des personnages du film comme YAPO Abou Viateur, et Luis MARQUES. Elle nous accorde une Interview.

- Bonjour Malyka

Bonjour Joyce !

- Après le succès de votre documentaire "Liés à vie", pourquoi avoir opter pour un autre registre ? Qu'est ce qui explique votre choix pour la fiction ?

Rien de particulier! J'ai souhaité essayer la réalisation d'un film fiction ! C'était un challenge, un défi. Vu le "succès" de mon documentaire, j'ai voulu m'inscrire dans un nouveau registre.

- Dites-nous, de quoi parle ce film ?

Ce film parle de la politique actuelle de l'Afrique !

- Avec tous les sujets d'actualités à foison, pourquoi privilégiez vous une histoire politique avec un style coloniale ?

Ce film parle de la politique actuelle de notre pays et de notre continent (l'Afrique de l'ouest en particulier) comme je viens de le signifier. Une histoire politique pour pointer du doigt les tares du système politique en Afrique. Quelque soit le registre d'une œuvre cinématographique, elle doit refléter la société dans laquelle nous vivons. Il faut être la glace de la société. Mais, j'ai préféré mettre l'histoire à une époque coloniale, pour ne pas que les politiques contemporains se sentent directement visés. On ne peut rendre une actualité ou une histoire vraie en cinéma sans la maquillée, sous peine de sanctions (la censure).

- Toute réalisation nécessite plusieurs moyens, d'où, une multitude d'obstacles auxquels il faut faire face. Quelle a donc été la plus grosse difficulté au quelle vous avez été confronté dans la réalisation de cette oeuvre?

Ma plus grande difficulté dans la réalisation de ce film a été là recherche de financement. Lors de cette étape, j'ai essuyé plusieurs paroles désagréables, plusieurs mépris, et frustrations. Les propositions indécentes y compris ! Mais, je n'ai jamais perdu de vue l'objectif que je devrais atteindre.

- Votre fiction ne passe pas inaperçue, elle est nominée à deux (02) festivals; quel est donc le sentiment qui vous anime ?

C'est toujours un grand plaisir de voir qu'on valorise son œuvre. Je suis fière de ses sélections, et j'ai hâte d'avoir d'autres sélections. C'est tellement difficile de produire une telle œuvre, l'argent mis à part... Seule la reconnaissance reste le plus grand bénéfice.

- Que pouvons nous retenir de Malyka KAKAYÉ, au sortir de cet entretien ?

Malyka KAKAYÉ est une jeune artiste, cinéaste (scénariste-realisatrice) très talentueuse. Elle est pleine de ressources et réserve le meilleur à son public. Elle le remercie pour son soutien indéfectible. Dieu vous bénisse !!!

CLAP IVOIRE 2020: LE KODJO ÉBOUCLÉ EST DE RETOUR SUR SA TERRE NATALE

Les rideaux de la 20ème édition du festival de courts métrages dénommé "Clap Ivoire" organisé par l’Office National du Cinéma de Côte d’Ivoire (ONAC-CI), sont tombés le 18 Septembre 2020 à Abidjan. Les organisateurs du Clap Ivoire ont tenu leur pari, malgré la crise sanitaire qui secoue la Côte d'Ivoire à l'instar du monde entier.

C'est le film documentaire "BINAN DOUHÔ, AU PAYS DES DANSES LOBIS" de la jeune réalisatrice Jemima Grâce KAMBOU, qui a remporté le Grand prix "Kodjo Ebouclé" . De nationalité ivoirienne, cette talentueuse réalisatrice est issue de l'École de Production Audiovisuelle (EPA) de l'Institut des Sciences et Technique de la Communication (ISTC-Polytechnique) où, sa passion pour le cinéma à vu le jour. Ce film documentaire est un hommage rendu à la culture africaine, à travers ses rythmes, et danses qui mettent en valeur nos traditions.

Depuis 2015, le Kodjo Ébouclé avait quitté la terre de ses ancêtres. Les multiples tentatives des jeunes créateurs ivoiriens à faire revenir le trophée à la maison dans les éditions précédentes, se sont vouées à l'échec. Pour cette 20ème édition, c'est le film de Jemima Kambou qui a retenu l'attention du Jury, en obtenant le sésame tant prisé. Une oeuvre pleine d'espoir pour les jeunes créateurs, une oeuvre réalisée par la gente féminine, une oeuvre qui vient donner un coup d'éclat au cinéma ivoirien.

Pour la petite histoire, BINAN DOUHÔ ou encore "Au pays des danses Lobi" est l'histoire de la communauté d'où est issue la réalisatrice Jemima Kambou. Ayant passé son enfance au sud de la Côte d'Ivoire, Jemima s'est donnée pour mission de faire connaitre la culture de sa région, qui n'est rien d'autres que la culture de l'Est de la Côte d'Ivoire.

C'est le lieu de rappeler que le festival "Clap Ivoire" réuni à chaque édition les oeuvres des jeunes réalisateurs issus de l'espace UEMOA. Et le "Kodjo Ebouclé" est le plus grand prix que l'on peut recevoir au cours de cette compétition internationale.

À LA RENCONTRE DU RÉALISATEUR BÉNINOIS

Augustin LAOUROU

"Le cinéma est un art. Et ceux qui respectent les règles de cet art en y apportant leur touche personnelle s'en sortent aisément… J'ai hâte de faire preuve de créativité."

Avant l'ouverture de la 18e édition du Clap ivoire, nous sommes allés à la rencontre du représentant du bénin, catégorie DOCUMENTAIRE, le jeune réalisateur AUGUSTIN LAOUROU nous a accordé une interview.

CLAP IVOIRE 2018: LA GRANDE MESSE DU CINÉMA IVOIRIEN

CLAP IVOIRE: La grande messe du cinéma ivoirien annonce ses couleurs.

Ce sont 08 Pays participants : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo, et Guinée Bissau qui seront à l'honneur du 04 Septembre au 07 Septembre 2018 à Abidjan, capitale du cinéma ivoirien.

URSULA KOFFI